Sol (fertilité biologique, fertilité chimique, fertilité physique)
Cet été, suite aux travaux réalisés par les stagiaires, la caractérisation du sol a progressé. En effet, l’analyse de la résistivité de la parcelle a été effectuée. Celle-ci consiste à représenter la capacité du sol à s’opposer à la circulation du courant électrique. Ces mesures ont été prises en charge par l’Université catholique de Louvain. Celles-ci permettent d’obtenir une carte afin d’identifier les zones homogènes de la parcelle.
La carte de conductivité électrique ci-contre nous indique grâce au code couleur la conductivité électrique en fonction de la géolocalisation sur la parcelle (coordonnées x et y). Dans la zone sud-est, ce qui correspond au long de la route départementale 101, on peut observer des valeurs de conductivité relativement faible. Juste au dessus de cette zone se trouve une bande sur-ouest-nord -est de conductivité relativement élevée. Plus au nord, des valeurs intermédiaires sont en général observées.
Les variations de conductivité électrique observées à l’échelle de la parcelle sont considérable et sont probablement dues à des variations de texture du sol comme la teneur en argile par exemple.
De plus les prélèvements d’échantillons à la tarière ont permis de définir les caractéristiques physiques du sol tel que l’hydromorphie, une mesure de la réaction à l’acide chlorhydrique, une appréciation manuelle et granulométrique pour la détermination de la texture.
La caractérisation chimique sera basée sur les analyses réalisées par un laboratoire d’analyse. Les mêmes échantillons prélevés à la tarière permettront de déterminer un grand nombre de paramètres tels que : le carbone, l’azote, la CEC, la teneur en carbone, magnésium échangeable par l’acétate d’ammonium. Au sein du laboratoire de l’ISA la quantité d’ammonium, de nitrates, la densité et le potentiel hydrogène seront calculés.
L’ensemble des données récoltées seront analysées statistiquement prochainement.
Par la suite un bilan de fertilité des sols sera réalisé, les indicateurs sur la fertilité physique, chimique et biologique des sols continueront d’être suivis au cours du temps.
La minéralisation de l’azote au cours du temps sera évaluée et le bilan azoté sera estimé via le modèle STICS. Vu la taille des arbres à la fin de la période couverte par le projet, un effet significatif sur l’amélioration de la fertilité des sols n’est pas attendu sauf une augmentation de la teneur en matière organique au niveau de la ligne d’arbre.
Un bilan azoté de la rotation en place (incluant la betterave sucrière, pomme de terre, blé, lin) sera réalisé en valorisant les données provenant des bougies poreuses.